Lauréat de la promotion 2016, Rémi Schweizer, chercheur et enseignant post-doctorant à l’Institut d’études politiques, historiques et internationales (IEPHI) de l’Université de Lausanne, accompagné de Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche; publient « Manger suisse. Qui décide ? » aux éditions Presses Polytechniques Romandes.
Présentation
Peut-on monter une mayonnaise suisse avec des œufs importés? Aromatiser aux framboises étrangères un yogourt de la région? Faire mousser la croix blanche sur une bière dont le seul ingrédient helvétique serait l’eau? Au cours des dix dernières années, ce qu’est le «manger suisse» est devenu un enjeu politique brûlant. La marque «Suisse» fait vendre. Synonyme de qualité et de tradition, cette indication de provenance s’associe selon les cas à des préoccupations d’écologie, de durabilité ou de conditions sociales. Mais comment garantir cette spécificité nationale: est-ce l’origine des matières premières qui doit primer, ou le lieu de leur transformation?